Les premières traces de la présence d’une habitation sucrière sur le site actuel de GARDEL remontent à 1768 au moins. Il faudra attendre 1870 pour qu’une usine apparaisse et réalise sa première campagne sucrière sous le nom de “Lagardelle”. Le nom de GARDEL apparaîtra, quant à lui, définitivement à la fin du siècle. GARDEL, c’est une histoire de passionnés qui ont cru en la filière, au sucre, à la Guadeloupe. Cet esprit visionnaire et cette détermination continuent de guider nos activités encore aujourd’hui.
L’histoire de GARDEL est intimement liée à celle de la Guadeloupe et à l’évolution de son industrie sucrière. Son origine remonte à l’habitation Saint-Alary, une plantation sucrière située au Moule, où les premiers moulins à sucre artisanaux étaient utilisés pour extraire le jus de canne et produire du sucre cristallisé. À la fin du XIXe siècle, l’industrie sucrière évolue vers des structures plus mécanisées, capables de traiter des volumes plus importants. C’est dans ce contexte que l’usine GARDEL voit le jour en 1869.
En 1991, la production de canne chute à 630 000 tonnes, minimum nécessaire pour faire tourner deux usines.
En 1994, la production diminue encore à 458 000 tonnes,
mettant en péril la rentabilité du secteur.
Face à cette situation, un choix stratégique s’impose : pour pérenniser la filière, une usine doit fermer et ce sera celle de Grosse Montagne. Ainsi en 1995, Gardel devient la seule et dernière usine sucrière de Guadeloupe continentale.
Aujourd’hui, GARDEL continue d’être un pilier de la filière canne guadeloupéenne. L’usine fait vivre directement et indirectement plus de 8 000 personnes.
Engagée dans un processus de modernisation, l’entreprise poursuit ses investissements pour assurer la pérennité de la filière et répondre aux défis de demain.